Butterflies.

His breath caresses her face. Coffee and cigarettes mixed with his odour. Musk and earth. Dark. Man. Virile.  Her mouth opens a little. They both are breathing heavenly, haven’t spoken a word since they found each other, here, outside at the willow tree. They move closer. And closer. Their eyelashes almost touch. He turns his

Laisser aller…

Publié dans NOVELTY MAGAZINE (mars 2018)   ______________________________________________________________________   Je fume une cigarette. Mon frère est assis de l’autre côté de la pièce, ses coudes pèsent lourd sur ses genoux. Il relève la tête, regarde fixement, nos regards se touchent. Tout se passe au ralenti. Les volutes de fumée de cigarette s’évanouissent doucement. Dans ce

l’ours.

Ils construisirent une nouvelle vie ensemble, sur la terre promise. Le printemps arriva, et quand les premiers crocus sortirent leurs têtes du sol, étonnés, une maison surgit de la terre. Elle était faite de bois, de paille et de glaise, comme le nid d’un oiseau.   Les jours furent systématiquement trop courts pour faire tout

HOME IS WHEREVER I’M WITH YOU

In het beloofde land bouwden ze samen een nieuw leven op. De lente brak aan en toen de eerste krokussen verbaasd hun kopjes boven de aarde staken verrees er een huis uit de aarde. Van hout, stro en leem, zoals het nest van een vogel.   De dagen waren steeds te kort voor al het

Letting go…

as published in NOVELTY MAGAZINE (march 2018) ————————————————————————–   Letting go SHORT STORY On life & euthanasia. Words & artwork by Swaane Lauwaert I smoke a cigarette. Across the room, my brother is seated. His elbows are weighing heavy upon his knees. Steadily he lifts his head. Our gazes touch. It all happens in slow

Elle se livrait à la nuit

    Ces couleurs maussades et ce murmure éternel. Les cristaux de sel dans les narines et les cheveux. Des pêcheurs de crevettes avec plus de rides que de vagues sur la mer. Chercher des coquillages qui perdent leurs couleurs vives une fois rentrée à la maison. La voilà. Avec ses pieds dans le sable

Ze gaf zich over aan de nacht

Die mistroostige kleuren en dat eeuwige ruisen. Zoutkristallen in neus en haren. Garnaalvissers met meer rimpels in hun gezicht dan dat er golven op zee zijn. Schelpen zoeken die thuis al hun felle kleuren verliezen. Daar staat ze dan. Met haar voeten in het zand en met haar hoofd in een zee van herinneringen. Haar